Ils voient tout. Ils savent tout. Ils dénichent le moindre recoin de terre resté inexplicablement inconnu des voyageurs.
Avant votre départ, quels vaccins ?
– Vaccins obligatoires :
Aucun pour les voyageurs en provenance directe d’Europe .
Mais, attention : la vaccination contre la fièvre jaune peut être exigée en cas de stop de plus de 12 heures dans un pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud où la maladie est présente, même si la vaccination n’y est pas exigée ( en particulier le Sénégal ou le Brésil).
Rappelons que la validité de la vaccination contre la fièvre jaune est prolongée à vie.
– Vaccins recommandés :
Comme partout, il est important d’être « à jour » des rappels de vaccins universels : Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche +rougeole-oreillons-rubéole pour les enfants ; mais aussi Hépatite A pour les personnes non immunisées (immunité vérifiable par recherche d’anticorps protecteurs).
– Les autres vaccins :
Contre l’hépatite B :maladie transmise, aujourd’hui, plus par voie sexuelle, que sanguine . L’utilité de la vaccination contre l’hépatite B est fonction du voyageur et de ses prises de risques sur place, y compris par « tatoo and piercing »
Contre la typhoïde : vaccination protégeant incomplètement contre cette maladie à transmission alimentaire mais pas du tout contre les infections paratyphoïdes voisines ; plus indiquée pour des voyages « aventure » que pour un tourisme confortable.
Et pendant le voyage, quels risques ?
Bien sûr, vous saurez échapper aux risques alimentaires, en essayant d’être rigoureux sur les précautions habituelles : boissons capsulées (décapsulées devant vous), aliments cuits suffisamment, fruits et légumes lavés avec une eau traitée, pelés ou… jetés.
Les moustiques sont responsables de l’essentiel des problèmes de santé sur l’ensemble de l’archipel. Ils sévissent tout au long de l’année avec une prédilection pour la fin de l’hivernage d’août à octobre. Quelles maladies peuvent –ils transmettre ? Si les risques de paludisme sont minimes (essentiellement sur les îles de Santiago et Boa Vista), la dengue peut être responsable d’épidémies locales. La fièvre à virus Zika a fait une furtive apparition en 2016. La prévention de ces maladies dites vectorielles justifie les recommandations d’une protection rigoureuse contre ces vecteurs que sont les moustiques ; en l’absence de piqûre le risque est nul. Donc, insistons sur la nécessité d’utiliser régulièrement répulsifs peau et répulsifs vêtements, et moustiquaires là où il n’y aurait pas d’air conditionné
Informations pratiques
Les infrastructures médicales ne sont satisfaisantes que dans la capitale Praïa. Comme toujours, en cas de nécessité de soins sur place, la première démarche doit être de contacter la compagnie auprès de laquelle vous avez souscrit un contrat d’assistance-assurances.
Si un détail vous taraude, vous pouvez visiter notre centre d’aide. Là se trouve une mine d’informations sur bynativ. Et si vous n’y trouvez pas votre éclaircissement, alors vous pouvez toujours cliquer sur le bouton ci-dessous et nous envoyer votre message directement.