Les recommandations pourront varier en fonction de la saison du voyage (30° en janvier, 0° en juillet à Santiago), des régions visitées et des activités qui y seront pratiquées (4270 kms d’Arica au nord à la terre de Feu pour 200 km de largeur, séparés de la Bolivie et de l’Argentine par la longue arête de la Cordillère des Andes et ses sommets culminant à 6880 mètres) .
Quels vaccins avant le départ
-Vaccinations obligatoires
Aucun vaccin n’est exigé à l’arrivée.
–Vaccinations recommandées
Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et pour les enfants, rougeole, oreillons, rubéole.
Hépatite A (maladie à transmission alimentaire) ; l’immunité peut être acquise par vaccination, mais aussi par contact muet avec le virus lors de voyages antérieurs (à vérifier par recherche d’anticorps protecteurs).
Hépatite B, proposée aux voyageurs à risque : si la transmission par sang contaminé est, aujourd’hui, nulle en milieu médical, les risques, comme ceux des autres maladies à transmission sexuelle (VIH), restent présents.
La vaccination contre la typhoïde ne sera proposée que dans le cadre de voyages « aventure » (treks dans la Cordillère).
Quels risques pendant le voyage ?
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Maladies transmises par les moustiques :
Si le paludisme est absent de l’ensemble du Chili, le risque d’autres maladies transmises par d’autres moustiques peut être présent dans les régions basses. Il est, depuis longtemps, connu sur l’île de Pâques, où les cas de dengue ne sont pas exceptionnels. Mais les moustiques aedes vecteurs de dengue, de chikungunya voire de zika ou de fièvre jaune ont été récemment signalés dans le nord du pays (régions d’Arica et d’Iquique) où une protection contre leurs piqûres est nécessaire.
-Autres risques :
Risques alimentaires depuis la banale et fréquente « turista » qui doit guérir en 24/48h avec diète hydrique + pansement intestinal (type Smecta), jusqu’aux plus sévères infections microbiennes, virales (en particulier hépatite E dues aux eaux de boissons contaminées).
Les bains en mer sont souvent dangereux (mer agitée, courants forts).
Les risques les plus fréquents seront ceux auxquels tous les voyageurs au Chili peuvent être confrontés, liés à l’altitude. La prévention du mal aigu des montagnes (soroche) doit impérativement passer par une acclimatation progressive Sans parler de ses graves complications (œdème pulmonaire et cérébral qui ne concerne que les « andinistes » au-delà de 5000m, l’apparition de maux de tête, de vertiges, d’insomnie, d’œdème des mains ou des paupières doit imposer l’arrêt de la montée, le repos, voire une redescente.
Il sera utile, avant le départ, pour ceux qui doivent voyager au-delà de 4500 mètres, qui ne l’ont jamais fait ou qui l’on mal supporté lors de voyages précédents de faire pratiquer dans une consultation de médecine d’altitude un test de résistance à l’hypoxie qui précisera le risque d’apparition d’un MAM et les modalités de prévention : prise d’acétazolamide (*Diamox).
Informations pratiques
L’infrastructure sanitaire est de bonne qualité mais souvent chère. En cas de problème médical ou chirurgical, il sera souhaitable de contacter la compagnie d’assurances-assistance.
Si un détail vous taraude, vous pouvez visiter notre centre d’aide. Là se trouve une mine d’informations sur bynativ. Et si vous n’y trouvez pas votre éclaircissement, alors vous pouvez toujours cliquer sur le bouton ci-dessous et nous envoyer votre message directement.