Les précautions sanitaires doivent être identiques que l’on séjourne en ville à Dakar ou à Saint Louis, en bord de mer sur la Petite Côte, dans le Siné Saloum, en Casamance ou « en brousse » pour un voyage plus « aventure ».
Avant votre départ, quels vaccins ?
– obligatoires
Même si le vaccin contre la fièvre jaune n’est toujours pas exigé à l’arrivée à Dakar pour les voyageurs en provenance d’Europe, il doit être conseillé contre cette maladie gravissime sévissant fréquemment sur un mode épidémique.
Rappelons que la validité de la vaccination est prolongée à vie.
– recommandés
Comme partout, il est important d’être « à jour » des rappels de vaccins universels : Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Coqueluche +rougeole-oreillons-rubéole pour les enfants ; mais aussi Hépatite A pour les personnes non immunisées (immunité vérifiable par recherche d’anticorps protecteurs).
-autres vaccins
Contre l’hépatite B :maladie transmise, aujourd’hui, plus par voie sexuelle, que sanguine . L’utilité de la vaccination contre l’hépatite B est fonction du voyageur et de ses prises de risques sur place, y compris par « tatoo and piercing »
Contre la typhoïde : vaccination protégeant incomplètement contre cette maladie à transmission alimentaire mais pas du tout contre les infections paratyphoïdes voisines ; plus indiquée pour des voyages « aventure » que pour un tourisme confortable.
Et pendant le voyage, quels risques ?
Bien sûr, vous saurez échapper aux risques alimentaires, en essayant d’être rigoureux sur les précautions habituelles : boissons capsulées (décapsulées devant vous), aliments cuits suffisamment, fruits et légumes lavés avec une eau traitée, pelés ou… jetés.
Les moustiques sont responsables de l’essentiel des problèmes de santé . Ils sévissent tout au long de l’année avec une prédilection pour la fin de l’hivernage d’août à octobre.
Quelles maladies peuvent –ils transmettre ?
La prévention de ces maladies dites vectorielles (paludisme, fièvre jaune, dengue….) justifie les recommandations d’une protection rigoureuse contre les moustiques ; en l’absence de piqûre le risque est nul. Donc, insistons sur la nécessité d’utiliser régulièrement répulsifs peau et répulsifs vêtements, et moustiquaires là où il n’y aurait pas d’air conditionné.
La prise d’un traitement préventif du paludisme est nécessaire partout (même s’il est dit que le risque est moindre sur la très touristique Petite Côte : atovaquone-proguanil (Malarone ou générique), doxycycline (Doxypalu). La méfloquine (Lariam) ne doit être prescrite qu’en cas de contre-indication ou d’intolérance à ces traitements lors de voyages antérieurs.
Informations pratiques
Les infrastructures médicales sont satisfaisantes à Dakar et dans les régions touristiques. Comme toujours, en cas de nécessité de soins sur place, la première démarche doit être de contacter la compagnie auprès de laquelle vous avez souscrit un contrat d’assistance-assurances.
Si un détail vous taraude, vous pouvez visiter notre centre d’aide. Là se trouve une mine d’informations sur bynativ. Et si vous n’y trouvez pas votre éclaircissement, alors vous pouvez toujours cliquer sur le bouton ci-dessous et nous envoyer votre message directement.