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Le 25 avril 2015, la terre tremblait au Népal. Le séisme, d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter, soit un des plus violents recensés dans le pays depuis plus de 80 ans, a causé la mort de près de 9 000 personnes et fait 22 000 blessés. Et a, bien évidemment, occasionné des dégâts matériels considérables.
En 2018, le pays se reconstruit peu à peu. Même si, un an en arrière, seule une petite partie des 700 000 maisons détruites avaient été rebâties. Les choses avancent doucement, trop doucement pour ces habitants qui vivent encore, pour la majorité, dans des abris temporaires.
Avant de s’envoler pour le Népal, il faut donc être bien conscient que l’on s’apprête à visiter un pays encore meurtri par ce tremblement de terre ; ’attendre à voir certains grands palais de Katmandou recouvert d’une large bâche blanche le temps de leur restauration. Trouver çà et là des tas de briques dans la rue, visant à rebâtir les immeubles alentour. Tomber sur des chantiers un peu plus souvent qu’ailleurs. Ou encore tester son équilibre sur de larges planches de bois qui permettent aux voyageurs de traverser certaines chaussées en train d’être réhabilitées.
Pourtant, rien de tout cela n’entrave un voyage au Népal. S’il est impossible de voir les palais de la place du Darbâr, qu’à cela ne tienne, allez donc admirer la magnificence du stupa de Bodnath, parfaitement intact. Certains chantiers bloquent les artères principales ? Faufilez-vous dans les petites rues adjacentes, c’est encore le meilleur moyen de tomber sur des pépites comme le Népal en a le secret.
Car, coincé entre la gigantesque Inde et la colossale Chine, ce petit pays himalayen vit majoritairement du tourisme qui a d’ailleurs beaucoup souffert de la désertion des touristes dans les mois qui suivirent le tremblement de terre. Aujourd’hui, les voyageurs sont peu à peu de retour, et il y a de quoi. Entre ses villes grouillantes de vie et ses montagnes aux vues à couper le souffle, le Népal réserve de bien belles surprises à ceux qui décident d’en franchir les frontières.