Gastronome en quête de dépaysement, quand vous voyagez à des milliers de kilomètres de chez vous, vous mangez couleur locale ! Pourquoi faire tout ce chemin, s’il fallait se contenter de la nourriture occidentale des grands hôtels de luxe aseptisés ? Oui mais voilà, vos intestins n’ont peut-être pas le même sens de l’aventure que vous. Trois globe-trotters nous ont raconté leurs déboires de fin gourmets à l’étranger. Manger comme les locaux oui, tomber malade non…
« Il y a deux ans, j’ai fait mes valises pour un séjour de 3 semaines chez l’habitant au Laos. Un soir, après une balade à dos d’éléphant le long de la rivière Nam Khan, j’étais épuisé et affamé. J’aurais avalé n’importe quoi ! N’importe quoi est précisément le mot qui convient… Kanoa, la maîtresse de maison de ma famille d’accueil, avait concocté des sauterelles frites. Mon estomac criait famine, pas question de faire la fine bouche. Je me suis dit : mon pépère, allons-y pour l’exotisme ! La première bouchée m’a un peu déconcerté, mais j’ai apprécié ce petit goût de chips plutôt agréable… La nuit allait me réserver quelques surprises : je n’ai jamais eu si mal au ventre de ma vie. En cause, les pesticides utilisés dans les champs ! Ils imprègnent les sauterelles et ne sont détruits qu’à haute température. Mon conseil : à l’étranger, toujours vérifier que les aliments sont bien cuits. C’est souvent le meilleur moyen de ne pas tomber malade… ».
« J’ai toujours aimé la cuisine relevée. Chez nous, on consomme une quantité industrielle de poivre ! L’année dernière, je me suis offert un séjour au Pérou. Dans la région d’Arequipa, à 2300 mètres d’altitude, j’ai passé quelques jours dans la famille de mon guide, Angel. Très compétent, mais plutôt farceur ! Il m’a lancé un défi en me montrant un petit piment rocoto. J’aurais dû me méfier de son sourire en coin ! Mais une fois coupé, ce piment ressemblait à une tomate de chez nous. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences. Je saisis l’objet du délit et je mâche à pleines dents, de bon cœur. Quelques secondes plus tard, c’est comme si un incendie me sortait pas tous les pores de la peau ! On aurait dit qu’on avait passé ma langue sous l’acide ! Très vite, les maux d’estomac sont venus compléter le tableau. Séquence émotion… Bref, ce que j’ai retenu de l’aventure : pour tester quelque chose d’épicé à l’étranger, mieux vaut y aller prudemment. On commence par de petites doses, histoire de voir si ça passe ! ».
« Mon mari et moi, nous adorons sortir des sentiers battus. Pour notre voyage de noces, nous avons choisi Madagascar et ses paysages de rêve. La campagne Betsileo vaut vraiment le détour ! Au cours d’une randonnée dans cette région, on s’est arrêté dans une sorte de petit restaurant local. Restaurant n’est pas vraiment le mot, disons plutôt une bicoque en bois… Allons bon, ce n’est pas ça qui va nous arrêter ! Nous nous asseyons et mangeons un koba, une pâtisserie traditionnelle à base de cacahuètes, servie dans une feuille de bananier. Notre erreur a été de boire… de l’eau du robinet ! Une vraie bourde de débutants, qui s’est soldée par une terrible tourista ! Pour ceux qui n’ont jamais expérimenté, faites un petit tour sur internet pour lire les symptômes. Âmes sensibles, prenez vos jambes à votre cou ! Mon conseil pour les baroudeurs à l’étranger : utilisez des pilules de purification d’eau. C’est très efficace quand on ne peut pas acheter d’eau en bouteille… ».
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