Ils voient tout. Ils savent tout. Ils dénichent le moindre recoin de terre resté inexplicablement inconnu des voyageurs.
A l’heure où des incidents se déroulent à la frontière entre l’Equateur et la Colombie, Paola, notre conseillère sur place, souhaite vous éclairer sur la situation et rassurer les voyageurs.
Pourriez-vous nous en dire plus sur la situation sur place ?
Un groupe de dissidents des FARC agit dans une partie de la province d’Esmeraldas, dans la région côtière du Nord-Ouest du pays, juste à la frontière équato-colombienne. Cela fait des années que cette situation persiste dans cette zone très localisée, délimitée et surtout pas touristique.
Les environs sont-ils dangereux pour les voyageurs ?
Nous souhaitons les rassurer concernant la région du Parc National du Cuyabeno. Les lodges les plus proches se trouvent à plus de 500 km de la zone concernée. Actuellement, tous fonctionnent normalement et ne sont absolument pas concernés. De plus pour entrer dans le parc et se rendre dans ces lodges, il faut passer par un contrôle de la police fluviale où les passagers accompagnés de leur guide, doivent tous décliner leur identité et présenter leur passeport.
Plus globalement, le tourisme est-il en danger selon vous dans le pays ?
L’Equateur est reconnu internationalement comme étant un pays sûr. Aujourd’hui, nos voyageurs visitent en toute tranquillité le pays sans le moindre problème : preuve que le tourisme en Equateur n’est pas affecté. L’Equateur est un pays de paix, l’a toujours été et le sera toujours, aujourd’hui plus que jamais.
Des mesures ont-elles été prises pour les voyageurs sur place ?
Nous n’avons aucunement besoin de changer leur itinéraire sachant qu’ils voyagent exclusivement et tout naturellement dans des zones ne présentant de risques et surtout éloignées de ce point précis de la frontière.
La seule mesure que nous prenons est celle de communiquer : les agences locales se regroupent pour informer régulièrement à l’international nos futurs visiteurs.