Phénomène universel et art intemporel, la danse réunit et fédère depuis la nuit des temps. Qu’elle soit traditionnelle comme le horo en Bulgarie ou moderne comme le flamenco en Espagne, qu’elle ait lieu lors de célébrations culturelles comme la cumbia en Colombie, lors d’évènements sportifs comme le haka en Nouvelle-Zélande ou bien tous les matins dans les parcs publics comme en Chine, c’est un moment de joie et de célébration qui vous attend. Alors où vous portera votre prochain pas de danse ?
Plus qu’une danse, le flamenco est un véritable art de vivre traduisant parfaitement l’ardeur et la passion à l’andalouse, le tout au rythme des castagnettes. Cette expression artistique se base autour de trois éléments principaux : le chant, la danse et la guitare.
Représentant le folklore andalou, le flamenco est une des formes artistiques les plus emblématiques d’Espagne. Il est une marque essentielle de l’identité de nombreuses communautés, notamment celle des Gitans. La richesse du flamenco réside dans sa capacité à exprimer les émotions les plus profondes à travers le chant et la danse. Le chant, en plus d’être accompagné par la guitare flamenca, peut être joint par d’autres instruments tel que des castagnettes, du « cajón » (caisse), des claquements de mains et des coups de talons.
Pratiquée aussi bien par les femmes que par les hommes, la danse flamenco se danse souvent en couple, illustrant une harmonie parfaite entre les deux partenaires et une puissante expression de passion.
Les danseuses Apsara, emblèmes de la culture khmère, s’inspirent des nymphes célestes de la mythologie hindoue et bouddhiste. Présentes au Cambodge depuis le 1er siècle après JC, ces danseuses incarnaient déjà l’élégance et la grâce à travers leurs mouvements et costumes élaborés.
Selon la légende, les apsaras sont des nymphes des nuages et de l’eau, apportant prospérité en dansant. Elles sont également des médiatrices entre le ciel et la terre et étaient considérées comme les épouses des musiciens de la cour du roi des dieux. Elles utilisaient leur beauté et leurs danses pour maintenir la paix.
Chaque geste dans la danse Apsara raconte une histoire, symbolisant les étapes de la vie dans la nature. Avec plus de 4500 gestes différents, la danse est riche en symbolisme. Les somptueux bijoux et costumes des danseuses représentent l’héritage de l’époque d’Angkor.
Le rythme envoûtant et endiablé de la cumbia saura sans nul doute vous transporter au coeur de la culture colombienne .
Cette danse nationale est née d’un métissage culturel entre les influences africaines, européennes et autochtones. Les Africains ont apporté les rythmes des tambours, les indigènes la flûte (caña de millo) et les gaitas, et les Européens la chorégraphie et les costumes des danseurs.
Dans les années 1940, la cumbia s’est modernisée et s’est répandue à travers toute l’Amérique latine. Aujourd’hui, elle fait partie du patrimoine culturel immatériel de la Colombie et anime les nuits colombiennes avec sa danse de l’amour.
Symbole de la culture thaïlandaise, le khon est une tradition qui prend vie sous forme de théâtre masqué et dansé, le tout accompagné d’un orchestre piphat thaï. Cette tradition, déjà présente depuis des sciecles, combine théâtre, interprétations vocales, chorégraphies, littérature et rituels ancestraux.
Le khon raconte principalement des épisodes du Ramakien, et se rapproche du style d’une comédie musicale traditionnelle, melangeant musique et narration. Cette forme d’art n’est pas que jolien elle sert aussi à enseigner. Elle cherche à transmettre des valeurs importantes de la culture thaïlandaise telles que le respect des ancêtres, l’interdépendance entre les dirigeants et les dirigés, l’honneur des gouvernants, …
Le khon joue donc un rôle crucial dans la préservation et la transmission des traditions et des valeurs culturelles thaïlandaises.
Le tamborito est la danse et le genre musical phare de Panama, reconnu comme l’expression la plus importante du folklore panaméen.
Ce genre musical est un mélange des cultures espagnole, amérindienne et africaine. Interprété au rythme des tambours, des battements de pieds, des claquements de mains et du chant appelés coplas. C’est à la fois une performance musicale et une danse
La danse du tamborito a une visé romantique. Le danseur, appelé montuno, s’efforce d’impressionner la danseuse, l’empollerada, en se déplaçant de manière circulaire comme s’il la poursuivait. La danseuse, quant à elle, se déplace en harmonie avec l’homme, suivant ses mouvements.
Un spectacle qui anime joyeusement les festivités du Panama.
Si apprecié le rugby, vous connaissez sûrement le haka, cette danse cérémonielle rendue célèbre par l’équipe de rugby néo-zélandaise.
Originaire de la culture maorie, le haka symbolise la fierté, la force et la cohésion des tribus maories. En maori, « haka » signifie tout simplement « danse ».
Les Maoris, ont dansé et chanté le haka pendant des siècles. Les clans se défiaient avec ces danses et chants guerriers lors de batailles, mais également lors d’evenement plus joyeux comme des fêtes de bienvenue. Les guerriers exécutaient des haka pour se donner du courage avant le combat et effrayer leurs adversaires.
Danse folklorique typique de Bulgarie, le horo est aussi un évènement en soit : dansant en cercles ou en rangs, main dans la main, les Bulgares partagent un moment de joie et d’unité, dont chaque région a le secret.
Le horo est perçu dans la culture bulgare comme une entité vivante. En bulgare, on dit que « le horo danse » plutôt que « les gens dansent ». Les horos sont dansés en cercles reliés, en chaînes serpentines et en lignes droites. Les pas des femmes sont souvent simples et discrets, tandis que ceux des hommes sont plus complexes.